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Nous commençons par "coudre" puis coller ensemble les 4 panneaux de coque et le petit tableau arrière. Notez que la cloison séparant le cockpit du compartiment étanche arrière est complétée par 3 cloisons temporaires pour aider la coque à se mettre en forme. Ces trois cloisons seront supprimées dès que le collage à l'époxy aura durci. |
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Le lendemain, nous démontons les 3 cloisons temporaires et repassons une couche d'époxy chargée sur laquelle nous appliquons un ruban de fibre de verre pour renforcer les joints. |
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Nous installons ensuite les couples du pont, qui sont collés à la colle chaude (cette colle tient bien mais s'en ira facilement le moment venu en la chauffant). |
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Les couples du pont servent à donner la forme du pont en supportant les lattes que nous allons disposer dessus. Tous ces couples sont temporaires et seront enlevés dès que le pont sera terminé. |
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Nous fixons d'abord le "tablier" d'hiloire en contreplaqué, puis l'âme (la latte centrale) en bois clair, un bout pour l'avant et un pour l'arrière. |
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Les lattes sont "bouvetées", c'est à dire qu'elles sont taillées sur leurs deux petits bords : un demi-cercle convexe d'un côté, et un demi-cercle concave de l'autre, qui permettent de les emboiter l'une dans l'autre toute en leur donnant l'angle voulu sans que cela crée des "fentes" en surface. Elles sont collées à la colle blanche. A posteriori, nous aurions bien mieux éliminé les excédents de colle blanche en surface, car celle-ci devient très dure au séchage, alors que les lattes sont en bois assez tendre et l'élimination de la colle en surface se révèlera laborieuse. |
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Benoit a déterminé le motif qu'il souhaite créer en alternant les trois teintes de lattes dont nous disposons. Le motif apparait au fil de l'ajout des lattes. Il faut bien sûr valider le nombre de lattes dont on dispose dans chaque teinte afin d'être certain de pouvoir réaliser le motif prévu. |
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Les lattes paraissent trop courtes, mais c'est voulu, car nous avons prévu d'ajouter une double latte de plat-bord, qui suivra le contour du bord du pont. Je suis intéressé par cette méthode car j'ai déjà réalisé (il y a bien longtemps) un pont en lattes sur un Mill Creek 13 en installant les deux lattes de plat-bord avant de mettre les lattes de "rempli", et ce fut un très gros travail. |
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Benoit plante des bouts de cure-dent dans les trous des pointes de fixation des lattes sur les couples après avoir extrait les pointes. |
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Après un ponçage énergique afin d'éliminer les excédents de colle blanche, nous passons une couche d'imprégnation époxy afin de renforcer l'assemblage.
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Nous avons marqué le bord à couper à l'aide d'un trusquin, séparé le pont de la coque, et venons de faire la découpe à la scie sauteuse. |
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Nous avons arrondi les arêtes du bord du pont afin d'imiter la partie convexe du bouvetage qui s'encastrera dans les lattes de plat-bord. |
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Nous avons refixé le pont sur la coque, et posé la première des deux lattes de plat-bord sur bâbord. Nous avons aussi bouché quelques fentes entre des lattes à l'époxy chargée.
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Nous avons posé le première latte de plat-bord sur tribord, puis la seconde sur bâbord. Celle-ci est tenue en place par les sangles, là où il est impossible de la tenir autrement. |
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Ponçage du pont terminé, il ne restera plus qu'à recouper le bord, que nous avons prévu un peu large à dessein, mais nous ne le ferons qu'après son collage sur la coque. |
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Nous avons ensuite déposé le pont afin de terminer l'intérieur de la coque.
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Benoit élimine laborieusement les excédents de colle blanche durcie sur l'intérieur du pont. |
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Après l'élimination des excédents de colle, nous stratifions l'intérieur du pont afin de le renforcer (considérablement). |
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Nous stratifions également un tissu fin sur l'intérieur du cockpit, en plus des rubans de fibre de verre qui renforcent déjà les joints entre les panneaux.
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Puis un tissu plus épais sur la surface extérieure de la coque. |
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Terminé pour la stratification de la coque ! |
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Découpe de l'ouverture de la trappe du compartiment arrière. |
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Et voilà ! |
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En vue du collage à l'époxy, le pont est "scotché" sur la coque. |
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Le Wood Duck est posé en hauteur et sur la tranche afin d'avoir un bon accès au joint à faire sur le côté bâbord, en bas. Nous inverserons sa position pour faire le joint tribord. Ces joints doivent aller de l'étrave au tableau arrière en accédant par l'ouverture du cockpit et par celle de la trappe arrière. A l'avant, nous utilisons des baguettes pour prolonger nos bras afin d'aller poser le joint de colle, puis dérouler dessus le ruban de fibre de verre préalablement trempé dans un verre d'époxy afin de le saturer.
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Vue de l'intérieur de la poupe après réalisation des joints : ouf ! |
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Sans attendre le durcissement des joints, nous collons la structure du bord de la trappe arrière. |
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Après durcissement des joints, nous avons coupé le bord du pont au droit des panneaux latéraux et Benoit finalise ici le ponçage de l'arête du livet.
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Nous avons vu que l'extérieur de la coque et le dessous du pont sont déjà stratifiés, et nous allons maintenant stratifier un tissu léger sur l'extérieur du pont. Nous commençons par une bande de renfort sur la jonction pont-coque. |
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Et voilà la stratification du pont. Nous couperons l'excédent de tissu de verre en laissant un "retour" d'une douzaine de centimètres de large que nous collerons sur les panneaux latéraux afin de renforcer encore la jonction. |
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Et voilà !
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Collage des cales d'hiloire, qui lui donnent sa hauteur, et du rebord qui tiendra le joint de la trappe arrière. |
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Collage du dessus de l'hiloire. |
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Stratification de plusieurs couches de bandes de tissu de verre léger sur l'hiloire afin de la renforcer.
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Deux jours de suite, nous terminons en juchant tour à tour chacune des extrémités du Wood Duck dans un seau rempli d'eau et versons un demi verre d'époxy légèrement chargée afin de créer un "massif d'extrémité" pour renforcer les pointes qui seront forcément maltraitées lors de l'utilisation du kayak. Le seau d'eau sert à dissiper la chaleur générée lors de la réaction de l'époxy. Cette réaction dégage une forte chaleur (exothermie) pouvant aller jusqu'à 170°C sur 100g d'époxy non étalé. |
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Voilà ce que cela donne dans la poupe. On voit que nous avons passé un petit coup de papier de verre sur le ruban de fibre de verre des joints entre le pont et les panneaux latéraux afin de réduire le relief des lisières du ruban. |
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Nous terminons en passant une ultime couche d'époxy sur le pont afin de remplir la trame du tissu de verre et augmenter l'épaisseur d'époxy, qui donnera un bel effet de loupe sous le vernis, que Benoit fera ultérieurement chez lui. En effet, l'époxy doit enore être protogée des UV. |
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