Jour 2 : Mardi 7 mai 2013 |
|
|
|
|
|
Le matin de la seconde journée, nous commençons par remettre les bateaux à l'endroit afin de couper les sutures car les collages d'hier soir tiennent suffisamment les panneaux les uns aux autres et nous allons donc extraire toutes les sutures. |
|
Nous chauffons les sutures à l'aide d'un décapeur thermique afin de ramollir l'époxy qui les emprisonne pour pouvoir les libérer. la conductivité du cuivre permet de transmettre la chaleur sur toute la longueur de la suture. |
|
Attention, cette tâche peut devenir un test conjugal ! Bernadette oriente le flux d'air chaud sur la suture à extraire, et Christian saisit celle-ci à la pince pour l'extraire. Il faut bien se synchroniser pour viser la même suture !
|
|
|
Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
|
|
|
|
|
|
|
Une fois les sutures extraites, nous préparons de nouveau de l'époxy chargée pour faire les joints sur l'intérieur et pour boucher tous les trous fraichement libérés des sutures. | |
Notez que nous avons démonté la membrure centrale afin de travailler plus à l'aise sur la surface intérieure. Il est par contre impossible d'enlever celles des extrémités car le cintrage et le trévire des bordés y est trop fort et la coque se refermerait partiellement. |
|
Une autre raison pour enlever la membrure centrale est de faire la stratification de la partie ouverte du bateau d'un seul tenant. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nous utilisons toujours la trilogie seringue-cuiller-ciseau sur les joints intérieurs. |
|
Nous devons travailler le plus proprement possible car nous allons stratifier dans la foulée de la réalisation des joints et du bouchage des trous et il sera donc impossible de revenir nettoyer la zone couverte par la fibre de verre. |
|
Pendant la pause du déjeuner, j'accompagne Gérard pour saluer Jean-David occupé à mettre à l'eau son Skerry "Piff". Notez la puissante limousine qu'utilise Jean-David pour tracter "Piff" (Fiat Panda, 65 ch DIN).
|
|
|
Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
|
|
|
|
|
|
|
Après le déjeuner, nous drapons le tissu de verre sur le fond de la coque. En effet, seule la partie basse de la coque sera revétue de fibre de verre, à l'intérieur comme à l'extérieur. |
|
Bernadette positionne la bande de renfort additionnelle de l'étambot, symétrique à celle de l'étrave. |
|
Les pièces de tissu sont grossièrement coupées à la taille des zones à couvrir. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Et c'est parti, Robert uitilise un rouleau "patte de lapin" (aïe, pas sur un bateau !) pour saturer le tissu de verre de résine époxy "claire" (sans charge ajoutée). |
|
Le tissu de verre saturé de résine devient transparent. |
|
Robert fait réapparaitre la sole au fur et à mesure qu'il sature la fibre de verre. |
|
|
Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
|
|
|
|
|
|
|
Gérard est encore là, fidèle au poste, pour nous tirer une fière chandelle du pied. |
|
Cette opération attire du monde ! |
|
Au début je répondais à toutes les questions des visiteurs, mais rapidement, chaque stagiaire répond aux questions des visiteurs comme un vrai pro ! |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Nous couperons l'excédent de tissu au-dessus du joint entre les bordés 1 et 2, et il n'est donc pas saturé, comme on le voit à gauche au-dessus de l'ouverture de la trappe. |
|
A posteriori, je pense que je prévoirai le double de montures de rouleaux la prochaine fois afin de mener plus rapidement cette opération qui nous a pris 3 heures et demie. |
|
Tout le tissu est saturé, Robert fait les dernières retouches. |
|
|
|
|
|