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Images des activités en cours à l'atelier

3 janvier 2021

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Deux mois sont passés depuis la précédente mise à jour de mes "nouvelles", dont voici la dernière image, le 4 octobre dernier, et je reçois de plus en plus de suggestions, réflexions ou demandes de mise à jour. Séchez vos larmes, voici enfin des nouvelles fraîches !

 

J'ai poursuivi la construction du PassageMaker Dinghy de Philippe, après le collage des sièges, voici le collage des listons.

 

Collage d'un raidisseur pour le banc transversal démontable que Philippe m'a demandé d'ajouter en avant du siège arrière, suite à des essais qu'il avait faits dans son précédent bateau, un Skerry Raid.

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Voilà le banc en place dans le PassageMaker Dinghy. Notez que Philippe a entretemps vendu son Skerry Raid à Bernard, qui remplaçait son propre Skerry Raid, construit avec moi fin 2017 et détruit par un incendie en début d'année 2020 (vraiment une mauvaise année !)

 

Dernière couche générale d'époxy sur la surface intérieure.

 

Et retournement afin de terminer la surface extérieure. C'est le 9e PassageMaker Dinghy que je construis, seul ou accompagnant, et je me prends à rêver d'un "grand" PassageMaker allongé de 3 pieds pour le faire passer à la longueur "standard" de 15 pieds (cette longueur est standard car c'est celle que l'on obtient avec un joint dans les panneaux de coque découpés dans des feuilles de CP de 2.50 m de long). L'essentiel de l'agrandissement devrait être dans la longueur, car la coque est déjà bien large et profonde.

         
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Rebouchage de tous les trous des sutures de fil de cuivre utilisées pour la couture de la coque et seconde couche d'époxy chargée sur les joints, plus retouches selon nécessité. Notez que j'ai fait un joint très large entre les bordés 1 et la sole afin de réduire fortement le contour en "S" que devra épouser le tissu de verre lors de la stratification.

 

Préparation de la stratification. Sur l'extérieur, j'utilise un tissu de 100 cm de large qui couvre juste la sole et la première paire de bordés, alors qu'à l'intérieur, j'avais utilisé un tissu plus large (130 cm) afin de couvrir la seconde paire de bordés. Ce serait dommage de remonter aussi haut sur l'extérieur car cela obligerait à éliminer quasi totalement l'arête du clin 2 car le tissu de verre ne peut pas suivre des arêtes trop fortes sans faire de bulles. L'élimination de l'arête du clin 1 est presque invisible car on est sous la flottaison pour l'essentiel.

 

Je profite de la position retournée de la coque pour faire les joints-congés entre le dessous des sièges et les cloisons ou le puits de dérive, comme on le voit au premier plan sur la droite de cette vue vers l'avant. Ces joints-congés sont essentiels pour l'étanchéité des compartiments de flottabilité.

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Après avoir saturé le tissu de verre d'époxy, je repasse une seconde couche "mouillé sur mouillé" que j'étends à l'ensemble de la surface extérieure.

 

Après ponçage complet, je colle l'aileron et les fausses-quilles jumelles.

 

Après durcissement de l'époxy, je pose des rubans de fibre de verre afin de renforcer le joint-congé de part et d'autre de l'aileron, ainsi que sur le pourtour de l'ouverture du puits de dérive.

         
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Après ponçage des zones "fraîches", la trame du tissu de verre étant encore un peu trop apparente, je repasse une couche d'époxy sur la zone stratifiée.

 

Après un dernier ponçage et dépoussiérage complet, je masque (bretzel liquide, comme aime à le dire le Concombre Masqué !) et je passe la première couche de peinture "vert brume de jade".

 

Après application des trois couches réglementaires, je retourne à nouveau la coque afin de faire le vernis sur l'intérieur, les listons, le tableau et la marotte.

         
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Dont acte. Je passe quatre couches de vernis à 24h d'intervalle, ce qui me permet de me dispenser du ponçage entre les couches, qui restent assez fraîches pour fusionner entre elles. Sur le côté, on aperçoit les espars qui viennent de recevoir une couche d'époxy, car je suis à la traine sur leur fabrication.

 

Je suis aussi à la traine avec le safran et la dérive, qui sont stratifiés une face à la fois, et seront donc vernis plus tard.

 

Et comme je le disais ailleurs, un bateau chasse l'autre car le second confinement interdit à Philippe de venir chercher son PassageMaker Dinghy et je le mets de côté pour quelques semaines. Je démarre la construction de mon troisième Goat Island Skiff avec Pierre, à qui j'ai fait une attestation en bonne et due forme pour qu'il puisse se déplacer entre l'atelier et son domicile proche. Voyez le compte-rendu de la construction du GIS de Pierre.

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Je reviens sur le PassageMaker Dinghy alors que nous avons presque terminé la construction du Goat Island Skiff. Je termine l'installation de l'accastillage et du gréement.

 

Philippe a opté pour le gréement de misainier, avec une seule voile au tiers sur un mât non haubané, alors que le gréement standard du PassageMaker Dinghy est celui de sloup houari avec un mât haubané. Un gréement plus compliqué qui ne me semble guère dans l'esprit de simplicité de ce bateau : excellent choix de Philippe, donc !

 

Philippe m'a demandé d'installer le système de barre scandinave du Skerry au lieu de la barre franche standard car il s'est habitué à ce système sur son Skerry, puis sur son Skerry Raid et le trouve plus pratique sur un petit bateau.

         
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Je profite des derniers rayons du soleil de ce 15 décembre pour terminer cette installation.

 

Le lendemain, Philippe vient prendre livraison de son bateau, après avoir dû attendre la fin du second confinement. Philippe est venu en compagnie de Denis, voisin de navigation sur la Rance avec son célèbre Skerry Keleren, qui vient de se voir adjoindre l'ancien Goat Island Skiff "GLIS" acheté à Laurent.

 

Et c'est le départ pour Dinan ! Quelques jours après ce voyage, Philippe a lancé son nouveau bateau sur la Rance et l'a essayé en navigant de conserve avec le GLIS (que Laurent était venu livrer et "mettre en main"), le Skerry Keleren et l'Explorameur de Didier.

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William s'est démené pour arriver à présenter au jury de la revue Voiles Magazine ce petit bateau génial que nous avions construit au début 2020 pendant le premier confinement. Le RoG a été naturellement élu, du fait de son originalité comme on peut le lire dans ce petit extrait de l'article du N°301 (Janvier 2021, encore en kiosque) :

" Chez Voile Mag, on a un faible pour les bateaux atypiques et pour leurs promoteurs. Mais ce RoG 15 ne joue pas l’originalité pour le simple plaisir de se rendre intéressant. Chacune de ses particularités est une solution au service du projet global : proposer un micro-croiseur tonique, raisonnablement confortable et assez léger pour rester très facile à transporter.
Contrat rempli ! "

Voyez le compte-rendu de la construction du RoG 15.

Et celui de ses premiers essais en mer.

 
Laurent a pris le temps de traduire pour nous les cours de voile mis en ligne par Michael Storer, l'architecte du Goat Island Skiff et de l'OZ Goose pour ne citer que ces deux dériveurs originaux. Michael Storer ne se limite pas à dessiner des bateaux simples et vivants, il oeuvre pour la popularisation de la voile, notamment avec ces cours de voile en ligne.
Quelques principes de base à mettre en pratique le plus tôt possible. Certains sont déjà bien connus de tous les barreurs de dériveur, mais d'autres comme la gestion des risées au près sont inédits pour beaucoup de barreurs chevronnés.
La compétition n'est pas notre objectif en voile-aviron, mais il est bon de savoir tirer la meilleure vitesse de nos instruments à vent pour notre sécurité et notre plaisir. On accuse parfois un plan d'être mal dessiné ou mal construit, mais on pense rarement qu'il est peut-être mal utilisé !
Un grand merci à Laurent pour ce travail de missionnaire !

Et voici le lien vers la V.O. pour les anglophones : https://www.storerboatplans.com/free-sailing-lessons-online-dinghies-small-sailboats/

 

Comme vous le savez, nous avons dû annuler le Rassemblement Arwen Marine 2020 à cause du Covid-19. Nous l'avions reporté de premier weekend de mai au premier weekend d'octobre, en même temps que "Entre Terre et Der", et avons dû annuler définitivement car nous ne voulions pas prendre la responsabilité de créer un cluster en rassemblant cinquante personnes venant de partout en France et des pays voisins.
Après avoir beaucoup pleuré sur la disparition du RAM 2020 , nous avions fixé la date du RAM 2021 au dernier weekend d'avril, du 23 au 25 avril prochain, toujours au Lac du Der (et pas du 23 au 35 avril, comme on me l'a suggéré, ce serait beaucoup trop de bonheur).
Cependant, l'évolution de la pandémie et la lenteur du démarrage de la campagne de vaccination nous incitent à considérer une date plus tardive, mais sans doute plus réaliste, en début d'été. Nous vous informerons dès que les dates 2021 seront définitivement fixées.
En attendant, prenez bien soin de vous et appliquez les gestes barrières.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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